Le cercle des amis
- Pierre O. Desautourre
- 6 oct. 2019
- 2 min de lecture
(roman-feuilleton, rédigé par Pierre Olivier Desautourre)
Episode 8 (suite) Manoir St. Marguerite: Marcel se trouve dans son lit. Sur la table de nuit, il y a une bouteille de Whisky. A côté se trouve un verre à moitié vide. Marcel a l’air de dormir. On entend sonner la cloche de dix heures. Dehors, il commence à pleuvoir. Les feuilles des arbres devant le manoir tombent sur le gazon. Un taxi s’arrête, le directeur sort par la porte arrière et la ferme brusquement. Marcel se réveille.
-Je suis toujours ici dans cette pièce austère? cria-t-il en regardant autour de lui d’une manière totalement désordonnée. N’y-a-t-il personne dans cette chambre qui pourrait me renseigner où je me trouve? Sophie viens à mon secours, mes amis, ne me lâchez pas ! Il essaya de se lever pour sortir du lit et de la chambre. Avant de rejoindre la porte de la pièce, il s’assit dans un fauteuil à côté de son lit et soupire :
-Mon Dieu, je m’ alcoolise parce que je ne supporte plus la réalité. Je ne peux pas croire ce que mes amis me racontent. Pendant la moitié de ma vie, j’aurais aidé à cacher les crimes atroces de ces personnes. A la fin, ils n’ont même pas la grandeur de garder le secret ou de se confier à la police. Non, ils troublent notre amitié avec des histoires confuses. Ils soustraient des documents et mettent les gens sous pression, juste pour éviter que leur système de mensonges s’écroule.
Maintenant, c’est moi qui connais tous les détails de leurs crimes et peut-être, je détiens la clé pour élucider d’autres actes criminels. C’est moi qui devrais aller à la police pour transmettre les informations. C’était juste ça leur but : Me raconter leur histoire pour se libérer de la mauvaise conscience et de troubler la mienne. Ils m’ont trahi deux fois ; la première fois quand ils ont commis ces actes, la deuxième fois quand ils ont commencé à m’impliquer en me racontant tout. Si je parle, je trahis mes amis. Si je ne parle pas, je trahis mon âme. Je me retrouve face à un dilemme sans issue.
Il essaya de se redresser du fauteuil pour prendre son verre sur la table de nuit. Il lève son bras, perd l’équilibre et tombe par terre.
Sophie entra dans la pièce, suivie par le directeur et s’exclama :
-Vite, un docteur, vite, mon directeur. Je pense qu’il est mort.
Fin
Comentarios